Territoires et métiers d’art

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Montpellier Méditerranée Métropole
50, place Zeus
34961  
MONTPELLIER CEDEX 2

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Montpellier

Dès l’An­tiq­ui­té, le ter­ri­toire de la métro­pole de Mont­pel­li­er est tra­ver­sé par une voie de com­mu­ni­ca­tion impor­tante, la Via Domi­tia, qui reli­ait l’I­tal­ie à la pénin­sule ibérique en tra­ver­sant la Nar­bon­naise, province romaine.

De l’âge de fer à l’époque romaine, plusieurs com­munes de la métro­pole sont des lieux d’ac­tiv­ités humaines d’im­por­tance. Mal­gré le fait que la plaine du bas-Langue­doc soit un axe majeur de com­mu­ni­ca­tion, la ville de Mont­pel­li­er n’apparait qu’au Moyen-Âge. De nom­breux ves­tiges de cette époque sont encore vis­i­bles notam­ment ceux de la Com­mune Clô­ture ou de l’ensemble hébraïque, situé rue de la Barralerie.

L’Université est offi­cielle­ment fondée par bulle papale en 1289 et par­ticipe grande­ment à l’essor et au ray­on­nement de la ville. En 1536 l’évêque Guil­laume Pel­lici­er obtient le trans­fert du siège épis­co­pal de Maguelone à Mont­pel­li­er : la cité ray­on­nante de vie uni­ver­si­taire et intel­lectuelle devient ain­si cap­i­tale religieuse. La cathé­drale de Maguelone n’en reste pas moins un ensem­ble archi­tec­tur­al et paysager emblé­ma­tique du territoire. La ville som­meille jusqu’à l’arrivée de Jacques Cœur en 1442, qui en fera un grand comp­toir marc­hand, puis décline avec son départ. Les guer­res de reli­gion rav­agent Mont­pel­li­er, protes­tante, assiégée par Louis XIII en 1622. A l’issue de ce siège appa­rais­sent une noblesse de robe et une grande bour­geoisie qui se font édi­fi­er des hôtels par­ti­c­uliers en ville mais aus­si des maisons des champs et des folies hors les murs, car­ac­téris­tiques du paysage montpelliérain.

Ce ter­ri­toire, terre de vins et de diver­sité géologique révèle égale­ment com­ment les roches et les formes du relief ont organ­isé les ter­roirs, et com­ment les vig­no­bles ont su en prof­iter pour offrir des vins qui par­lent de la terre et du tra­vail des hommes. Les caves coopéra­tives sont des bâti­ments majestueux qui trô­nent à la périphérie de la plu­part des com­munes et mar­quent le ter­ri­toire. Les caves sont nées au début du XXe siè­cle, à l’époque des crises viti­coles qui cul­mi­nent avec la révolte de 1907, mais aus­si de la créa­tion de nom­breuses struc­tures de sol­i­dar­ité (syn­di­cats, coopéra­tives, caiss­es de sec­ours…). Témoins d’une région demeurée fon­da­men­tale­ment rurale mais aus­si tournée vers la moder­nité tech­nique et sociale, leur diver­sité se man­i­feste dans leur architecture.

A par­tir des années 1980, la ville con­nait un fort développe­ment démo­graphique et urbain avec la con­struc­tion du quarti­er d’Antigone par Ricar­do Bofill. Aujourd’hui, les nou­veaux quartiers de Port Mar­i­anne et de Parc Mar­i­anne ou encore le bâti­ment de Pier­res­vives s’inscrivent dans la tra­di­tion d’innovation archi­tec­turale de Mont­pel­li­er et de ses alentours.

Les Métiers d’Art, Made In Occitanie en chiffres

Source : CMA Occitanie

2 270

entreprises

4 000

actifs

1 140

salariés

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