Le village de Martres Tolosane semble faire écho, par sa forme ronde, aux courbes douces du pays des collines et terrasses qui l’environnent.
A l’orée du Piémont pyrénéen, une soixantaine de kilomètres seulement sépare la Cité artiste-Cité faïencière de la ville rose, l’ardente Toulouse. Ici, ondulent les courbes pacifiées de la Garonne, le vif torrent libéré de l’emprise de la montagne et métamorphosé en belle rivière.
Martres Tolosane, c’est un mystérieux royaume miraculeusement préservé.
Le village a conservé une curieuse configuration circulaire, une partie des remparts ainsi qu’un imposant donjon abritant aujourd’hui le Musée archéologique qui dévoile nombre de vestiges issus de la villa gallo-romaine située sur la commune. Chiragan, tel est son nom, a transmis une inestimable collection de sculptures, fresques, masques et autres merveilles exposées au Musée Saint Raymond de Toulouse.
Martres Tolosane, c’est aussi un dédale de petites rues ombragées, bordées de murs derrière lesquels on devine des jardins croulant de fleurs. Puis, tout à coup, voici une place inondée de soleil que domine une antique église où l’on peut découvrir des sarcophages finement sculptés.
Le Grand Presbytère, salle d’exposition dédiée à l’artisanat d’art et à l’art contemporain, est situé au cœur historique de Martres Tolosane et vient enrichir le patrimoine historique et culturel de la Cité artiste en proposant des expositions qui défileront au fil des saisons.
Enfin, l’exception patrimoniale de Martres Tolosane est incarnée par une production faïencière ininterrompue depuis le XVIIIe siècle. Cette continuité se traduit aujourd’hui par la présence de plusieurs ateliers, héritiers de ce patrimoine. Notre terre, c’est tout un Art !