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Territoires et métiers d’art

Image mise en avant de l'artisan
Hôtel de ville
46100  
FIGEAC
05 65 50 05 04

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Grand Figeac – Vallée du Lot et du Célé

Le plan de la ville se con­stitue au Moyen Âge le long des grands axes routiers qui tra­versent la cité et évolue peu jusqu’à nos jours. La ville se pare de nom­breuses maisons de marchands, aux décors sculp­tés romans ou goth­iques, qui con­stituent aujourd’hui l’un des points forts du pat­ri­moine de la cité.

Au milieu du XIVe siè­cle, la guerre de Cent Ans appau­vrit bru­tale­ment la ville, mais une nou­velle péri­ode de sta­bil­ité économique s’ouvre sous l’Ancien Régime.

Figeac devient la petite cap­i­tale d’un vaste ter­ri­toire rur­al et accueille les demeures des familles nobles et bour­geois­es de l’est du Quer­cy.

Figeac voit la con­struc­tion d’hôtels par­ti­c­uliers, la recon­struc­tion et l’embellissement de ses églis­es, endom­magées lors des guer­res de Reli­gion, en style baroque. La ville com­mence à se mod­erniser au XIXe siè­cle, avec la destruc­tion de quartiers insalu­bres et l’élargissement de rues médié­vales, mais les effets de ces trans­for­ma­tions restent lim­ités. La ville con­nait un nou­v­el essor au XXe siè­cle avec le développe­ment de l’industrie aéro­nau­tique. La prise de con­science de la qual­ité du pat­ri­moine urbain entraîne la créa­tion du secteur sauve­g­ardé en 1986 et l’obtention du label Ville d’art et d’histoire en 1990.

Politique patrimoniale, labels, procédures et outils

La poli­tique pat­ri­mo­ni­ale de Figeac s’est mise en place à par­tir de la fin des années 1970 dans une volon­té de réha­bil­i­ta­tion de loge­ments et de dynami­sa­tion du cen­tre his­torique. La prise de con­science pro­gres­sive de la qual­ité de l’architecture urbaine de Figeac explique la créa­tion du secteur sauve­g­ardé en 1986, dont le règle­ment a été approu­vé en 1999. Quelques réal­i­sa­tions ambitieuses de réha­bil­i­ta­tion d’îlots et de restau­ra­tion de maisons médié­vales, dans un objec­tif de mix­ité sociale avec, notam­ment la créa­tion de loge­ments soci­aux, ont pro­gres­sive­ment changé l’image de la ville. Une dynamique cul­turelle et touris­tique s’est mise en place, nour­rie par l’obtention du label Ville d’art et d’histoire en 1990. Ce label a notam­ment per­mis d’étendre la pro­tec­tion du pat­ri­moine aux quartiers du début du XXe siè­cle et à l’architecture rurale, con­crétisée par le PLU de 2011.

Les Métiers d’Art, Made In Occitanie en chiffres

Source : CMA Occitanie

2 270

entreprises

4 000

actifs

1 140

salariés

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